Soirée réussie pour ce premier débat organisé par l'Atelier citoyen jeudi 23 avril. Une centaine de personnes ont assisté à la projection du film « Nos enfants nous accuseront » de Jean-Paul Jaud et participé aux discussions : des habitants de nombreuses communes ; des citoyens sensibilisés aux questions de l'alimentation et de la santé ; des parents d'enfants mangeant dans les cantines ; des personnels de cantine et aussi des élus.
Comment mettre en pratique les objectifs du Grenelle de l'environnement (20% de l'alimentation des cantines bio d'ici 2012) quand on sait que qu'il n'y a que 2% d'agriculteurs bio en France ?
Au Plessis Grammoire, actuellement 90% de l’alimentation de la cantine est bio. Cristian Duma (conseiller municipal) reconnaît qu’une des difficultés est l’approvisionnement régulier. Virginie Beaupérin (GABB Anjou) accompagne les collectivités dans la mise en place du bio et explique qu’il n'existe pas de démarche type, il faut cependant toujours commencer par examiner ce qui existe déjà au niveau local, ce qu’il est possible d’encourager et de développer localement.
Le bio représente-t-il un surcoût ? Il faut d’abord bien faire attention à ce que l’on compare, ensuite il est possible de compenser en jouant sur les quantités servies : on peut réduire les quantités de viande (nous en consommons trop !), d’autre part il a été constaté un gaspillage moins important quand les aliments sont bio.
Enfin, que voulons-nous pour nos enfants ?La sécurité alimentaire est comparable à la sécurité routière dans laquelle nous investissons beaucoup d’argent comme le rappelle Cristian Duma.
Au-delà des questions de santé, consommer local c’est aussi participer à l’économie locale. Jean Cartron (AMAP des Goganes) explique comment une AMAP peut réellement créer des emplois durables. Consommer autrement, c’est aussi recréer du lien entre producteurs et consommateurs, recréer une confiance autour de ce que nous mangeons et c'est essentiel aujourd'hui.
Si l'assistante était convaincue par la nécessité de la démarche, comment s'y prendre quand on est simple parent d'élève ? Tout le monde n'est pas aussi convaincu que nous. Il y a des résistances. Le film le montre, Cristian Duma l'a expliqué : il faut impliquer tout le monde : personnel de cantine, boulanger, parents et enfants... mais surtout et avant tout la municipalité. Il a lancé un appel pour que chacun de nous interpelle ses élus. De leur côté, les élus eux-mêmes doivent faire pression sur le gouvernement pour que les choses bougent. C'est cela aussi une attitude citoyenne !
voir l'article à ce sujet dans @ubance webmag
"La courageuse initiative d'une municipalité du Gard, Barjac, qui décide d'introduire le bio dans la cantine scolaire du village....".
Ce film est l'occasion de lancer une réflexion sur notre alimentation et celle des enfants dans les cantines de nos communes.
jeudi 23 avril - 20h30
salle des fêtes de Saint-Saturnin sur Loire
Cette journée s'est bien déroulée : météo favorable et bonne organisation pour une première expérience !
Le broyeur loué à l’entreprise PEHU de Saint-Saturnin-sur-Loire a donc été bien optimisé : six chantiers ont été traités dans la journée pour un volume de 70 m3 de branchage qui ont été transformés en 10 m3 de broyat végétal.
Il s'agissait d'un broyeur de grande capacité approprié à l'utilisation qui en a été faite (jardins de grande surface). Pour des jardins plus petits, dans des zones plus urbanisées, où les déchets de végétaux existent aussi, il faudrait un matériel plus petit et moins bruyant. Le broyage pourrait être organisé sous forme de points fixes.
Vous êtes intéressé par ce type d'action ? Faites-vous connaître !
Pourquoi valoriser les déchets de végétaux ?
Comment valoriser les déchets de végétaux ?