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29 mars 2021 1 29 /03 /mars /2021 12:26
Ruche collective de l'Atelier citoyen chez Catherine, visite du 24 mars St Jean des Mauvrets

Ruche collective de l'Atelier citoyen chez Catherine, visite du 24 mars St Jean des Mauvrets

La troisième rencontre de la saison a eu lieu chez Eric Lagrenée vendredi 26 mars. Au total, ce sont 24 apiculteurs en graine qui nous rassemblent à présent, sur divers sites géographiquement proches.
Les abeilles étaient douces et la visite complète des trois colonies s’est déroulée sans accroc au plus grand plaisir des adhérents dont de nombreux primo adhérents.

Visite complète signifie que tous les cadres ont été sortis, examinés pour vérifier l’état et la quantité du couvain, les apports de miel et pollen. Constat a été fait des différences de développement entre les colonies puisque l’une d’elles semble faible.
Trois personnes n’avaient jamais ouvert une ruche, c'est pourquoi c'est Eric lui-même qui a officié. Aux rencontres suivantes chaque propriétaire  montrera sa façon de faire.
La prochaine réunion est prévue le samedi 3 avril au rucher de Philippe à St Jean des Mauvrets.

Les 15 nouveaux essaims commandés par les uns ou les autres, seront livrés  ensemble dans la seconde quinzaine d’avril. Comme l’an passé ils seront apportés en soirée chez Mickaël ( 06 18 25 50 86) où chaque acquéreur prendra sa colonie pour l’enrucher le lendemain, en journée ou en soirée selon votre disponibilité. Les ruchettes de livraison seront rapportées chez Mickaël pour les rendre . Quelqu’un devra se charger du retour au fournisseur.

Pour les possesseurs de colonies déjà en place, profitez des beaux jours pour visiter, pour le plaisir et si vous avez des questions, des soucis… aucune hésitation…un message et on s’organise !

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14 mars 2021 7 14 /03 /mars /2021 22:22
Transfert de la ruchette à la ruche

Transfert de la ruchette à la ruche

Une nouvelle année apicole débute pour le rucher partagé de l'Atelier citoyen. Nous avons perdu quelques essaims cet hiver chez les uns ou les autres, mais nous continuons. 7 essaims vont être rachetés ; les achats groupés permettent de négocier les prix. Si certains sont intéressés, faites-le savoir très rapidement. Nous tenterons par ailleurs des divisions le moment venu et si les conditions sont favorables.
Notre groupe s'étoffe dans l'échange de savoirs, l'entraide et la participation à des ateliers communs.
9 apicultrices — 10 apiculteurs au total — pour 25 colonies environ ; 3 sympathisant.es suivent les réunions.
Les dernières visites ont permis de constater que la ponte est bien renouvelée, que le candi se consomme, que les abeilles sortent et rapportent pollen et nectar. Ce mois ci les abeilles d’hiver vont mourir. Les jeunes vont naître et la colonie perdurer. Le candi posé depuis un mois peut être renouvelé car l’apport en nourriture ne doit pas s’interrompre jusqu’à ce que les apports naturels soient suffisants.
Pensez aussi à piéger les frelons asiatiques : chaque fondatrice piégée = un nid de moins. Scrutez vos préaux, abris de jardin, avancée de toiture…Elles se logent à l’abri ! Et pour la destruction des nids nous avons un spécialiste, Eric Lagrenée.
 
Le rucher de l'Atelier citoyen s'étoffe Le rucher de l'Atelier citoyen s'étoffe
Le rucher de l'Atelier citoyen s'étoffe Le rucher de l'Atelier citoyen s'étoffe
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11 mars 2021 4 11 /03 /mars /2021 09:08

Samedi 6 mars 2021 300 arbres ont été plantés chez Eric Leroux à Saint Saturnin avec le soutien de 15 bénévoles de l'Atelier citoyen afin de reconstituer une haie bocagère.

Plantation de 300 arbres
Plantation de 300 arbres
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23 janvier 2021 6 23 /01 /janvier /2021 20:25

Dans ce troisième et dernier article consacré à la problématique de l'eau tritiée présente en Loire et dans les réseaux d'eau potable, nous vous donnons un aperçu de la mobilisation qui a conduit à porter au grand jour cette pollution invisible et qui ne veut pas dire son nom.

Mais au-delà de ce bilan, nous souhaitons également poser une question : "Et maintenant ?"

Être informé est important et nécessaire,  mais s'en tenir là, c'est risquer de n'avoir que les effets anxiogènes de cette prise de conscience. Il nous semble que l'action concrète est un moyen de dépasser les inquiétudes de façon constructive et que c'est un des rôles d'une association comme l'Atelier citoyen.

 

Le contenu de ces articles repose sur les travaux du collectif Loire Vienne Zéro nucléaire  - et de son observatoire des eaux du bassin de la Loire -  en partenariat avec le laboratoire ACRO (Association pour le contrôle de la radioactivité dans l'Ouest).

En pièce jointe, l'ensemble des articles réunis en un pdf

 

 

Un dispositif de surveillance sous-dimensionné

Au niveau des eaux de rivière, c’est l’industriel EDF qui réalise la surveillance de sa propre activité de rejet - ! - par un dispositif de prise d’échantillons dans des hydrocollecteurs amont et aval de la source de polluants. L’IRSN[1] profite de ces installations pour faire ses propres mesures. De forts doutes se font jour actuellement sur la localisation de l'hydrocollecteur situé en aval de Chinon, sur un petit bras derrière une ile et qui verrait à peine passer les propres rejets de Chinon ! (Note IRSN février 2020 et photo ci-dessous) 

 

 

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Au niveau de l’eau potable, le dispositif de l'ARS[2] est inadapté à la connaissance du risque radiologique. Dans les usines de production d'eau de consommation, les mesures de radioactivité ne sont pas programmées en fonction de la proximité de la source polluante mais en fonction du nombre d'habitants concernés par le captage. Autrement dit, un captage rural à 20 ou 30 km de Chinon ne fera l'objet que de 4 mesures de radioactivité par an !

 

Entre le 19 et le 21 septembre 2020, une « erreur humaine » à la centrale de Chinon a conduit au rejet d'un jus 2,5 fois plus concentré en tritium que ce qui était prévu. Les exploitants d'eau potable, qui puisent dans la nappe alluviale 5 à 6 m sous la Loire à Montsoreau, à Saumur, à Coutures, ont-ils été prévenus que leur ressource pouvait être polluée au-delà de 150 Bq/l durant ces trois jours ? L'Agence Régionale de Santé était-elle en mesure de détecter cette pollution et de prendre des mesures ? La réponse est non à ces deux questions. Car EDF n'est pas tenu d'informer sur ses dates prévisionnelles de rejet et encore moins en cas d'incident et parce que l'ARS ne met pas en œuvre un protocole adapté au risque tritium pour les humains.

 

 

Depuis 2017, des citoyens se mobilisent

L’idée de travailler sur les rejets en Loire a été proposée en 2016 par l'association Sortir Du Nucléaire 49, alors en contact avec l’ACRO au sujet du plutonium trouvé à Montjean-sur-Loire[3].

Le réseau citoyen de surveillance des eaux de la Loire et de la Vienne s’est concrétisé avec la journée de formation des préleveurs, organisée avec l’ACRO en septembre 2017 à Chinon. Aujourd'hui c'est le collectif Loire Vienne Zéro nucléaire qui porte cet observatoire en partenariat avec le laboratoire.

 

 

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Le réseau en bref

· 5 centrales concernées: 4 sur la Loire, 1 sur la Vienne

· Une vingtaine de préleveurs, militants écologistes, dont certains sont membres des CLI de chaque centrale[4]

· Un laboratoire agréé – l'ACRO – pour la recherche de radioactivité : tritium, carbone 14 et iode radioactif

· Un protocole :

§  Une fois par an pour chaque centrale, en été : eau brute, sédiments fins, végétaux marqueurs

§  Une fois par trimestre pour chaque centrale : eau brute

§  Une fois par mois à Saumur (effluents des 5 centrales) et sur la Vienne : eau brute et eau du réseau potable

· Une rencontre physique par an, pour faire le bilan

 

Sur une année, près de 150 échantillons sont envoyés à l’ACRO, qui assure les analyses et les finance sur fonds propres. Les préleveurs assurent la réalisation des prélèvements, à intervalles réguliers, selon un protocole pour lequel ils sont formés. Ils financent le temps, les déplacements et les envois postaux. Sur une base de bénévolat valorisé, on se situe à près de 90€/échantillon soit environ 13 000 €/an (dont 70% pris en charge par l’ACRO).

 

Activité tritium à 310 Bq/l en janvier 2019 à Saumur : un pavé dans la Loire

Les préleveurs et l’ACRO ont porté à connaissance du grand public la pollution radioactive permanente des rivières et de l’eau potable par l’industrie nucléaire[5]. Une pollution à bas bruit  toute l'année - 20 à 50 Bq/l – mais également des pics qui restent à ce jour inexpliqués par les autorités « compétentes ».

Ces instances – ASN, IRSN[6] – se sont vu obligées de trouver une explication à cette mesure de 310 Bq/l, qui constitue une mise en cause de leur modèle de dilution des polluants du nucléaire. Le protocole ACRO ayant été revalidé par elles, il fallait chercher la cause ailleurs.

 

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L’explication la plus probable : la zone de « bon mélange » des effluents n’existe pas, ou bien elle se situe à des dizaines de kilomètres de l'égout-clarinette.

On aurait donc des filons d’eau fortement pollués qui s’étireraient dans le fleuve, lors des largages. Il est possible qu’en janvier 2019 à Saumur les préleveurs aient plongé leur bouteille dans ce filon au milieu du pont alors qu’il n’y avait peut-être que 20 ou 30 Bq plus près des rives.

Ce mauvais mélange des rejets polluants, s'il est confirmé, devrait interpeller les producteurs d'eau potable : sont-ils toujours sûrs de ne pas prélever dans un de ces filons pollués ?

Une expérimentation a été lancée par l'ASN et l'IRSN à Saumur en novembre 2020 : elle a pour objectif de trouver une explication aux 310 Bq/l. Elle va constituer en 4 mois de prélèvements quotidiens, pour un coût de 300 000 €. Cet investissement colossal montre qu'ils ne connaissent pas la dynamique du risque tritium, le comportement de ce polluant au sein du fleuve imprévisible qu'est la Loire ; et que ce risque n'est pas anodin.

 

Ci-dessous, deux thermographies réalisées le 10 décembre 2020 à la centrale nucléaire de Chinon par les préleveurs volontaires. Chacune est accompagnée de sa vue photographique.

Sur la première, à l'amont du pont, les barres claires visualisent la sortie d'eau chaude au niveau de la clarinette-égout (les rejets polluants sont mélangés à ces eaux servant au refroidissement des réacteurs)

 

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Ci-dessous, sur la seconde thermographie, à l'aval du pont d'Avoine, on visualise le filon d'eau plus chaude, qui s'étire dans le lointain sans se mélanger immédiatement au reste du fleuve : « Zone de mauvais mélange » jusqu'où  ???

 

 

     
 

 

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Les directives ASN stipulent que le bon mélange devrait s'effectuer à 1 km au plus de la source de rejet. Ce n'est visiblement pas le cas.

 

Face à cette problématique du tritium en Loire et dans nos verres, que faire ?
 

Continuer à croire benoîtement les discours rassurants des institutions ? Cette politique de l'autruche sous la pression d'un puissant lobby peut-elle encore être cautionnée ?  Les citoyens sont assez matures pour avoir le droit d'être bien informés, sans céder à la panique.

Filtrer l'eau ? Inutile : le meilleur osmoseur[7] du commerce ne parviendra pas à séparer une eau tritiée d'une eau normale

Acheter de l'eau en bouteille ? Ce serait ajouter un désastre écologique à un autre, sans rien résoudre de la problématique de pollution, qui continuera à toucher les humains n'ayant pas les moyens économiques d'acheter des bouteilles et tous les non-humains qui vivent dans et autour de la Loire.

 

Intensifier l'action citoyenne ?

La Loire et ses affluents constituent à la fois un milieu de vie et une ressource exceptionnelle pour les êtres vivants ligériens. Rien ne justifie que ce bien commun soit sacrifié. La radioactivité tritium n'a rien à y faire au-delà du 1 Bq/l naturellement présent dans son eau.

 

Cette mobilisation citoyenne peut prendre différentes formes :

•       Soutenir financièrement les laboratoires indépendants, en devenant adhérent·e

•       Développer le réseau de surveillance indépendante des eaux de Loire et Vienne. Pour cela, bénévolat des militants et fonds propres de l'ACRO ne suffiront pas. L'appel à un financement participatif sera probablement lancé (« Financez 1, 2 ou x analyses tritium par an !») Il peut aussi s’agir de participer concrètement à l’action des groupes du collectif Loire Vienne Zéro nucléaire.

•    Exercer un travail de pression sur l'exploitant industriel des centrales, via les représentants associatifs à la CLI de Chinon notamment. Une première chose serait d'amener EDF à publier, quelques jours avant, ses dates de rejet d'effluents, tout au long de l'année. Pour l'instant c'est un refus réitéré de la direction de la centrale de Chinon de produire ce minimum d'information.

•       Diffuser cette information auprès des pêcheurs professionnels et amateurs, des clubs de kayak et canoë, des agriculteurs irrigants de la vallée, des associations naturalistes. Au niveau de ces dernières, le message n'est pas aisé à faire passer, en particulier quand elles sont financées, au niveau national, par EDF et ses filiales RTE et ENEDIS, ce qui n'est pas sans conséquence y compris au niveau local quand il s'agit d'évoquer les effets de l'industrie nucléaire sur l'environnement. La même problématique se rencontre auprès des collectivités proches de la centrale, elles aussi bien sponsorisées.

•       Agir auprès de l'ARS pour la mise en place d'un protocole de surveillance du risque tritium efficient au niveau des prélèvements d'eau brute et en sortie d'usine d'eau potable

•       Agir auprès des députés et des sénateurs pour demander 1/ l'abandon de la référence aux 10 000 Bq/l de l'OMS. 2/ la mise en place d'une norme limite de potabilité de l'eau de consommation à 10 Bq/l comme le demandent l'ACRO et la CRIIRAD.

•       Doter la Loire d'une personnalité juridique propre[8] - comme ça se fait ailleurs dans le monde pour des rivières, des forêts, des montagnes – de manière à pouvoir l'aider à aller en justice et demander réparation des préjudices qu'elle subit en tant qu'écosystème dont nous, humains, sommes une partie[9].

•       Permettre aux habitants de se porter en justice sur la base du préjudice d’anxiété ? Il peut être plaidé quand une personne est obligée de vivre en étant exposée à un risque avéré – non certain mais possible - pour sa santé. Une jurisprudence favorable existe, dans le secteur des mines notamment.

•       et... toute autre idée

 

La prise de conscience est importante mais, aujourd'hui, l'action l'est encore plus. Que ce soit à titre individuel, au travers d'un engagement politique ou comme acteur associatif, nous pouvons tous faire quelque chose pour la défense de nos biens communs, et en particulier de ce fleuve qui nous relie sur plus de 1000 kilomètres.

 

Une rencontre, un débat pour prolonger la réflexion au sein de l'Atelier citoyen ou dans tout autre cadre ?

N’hésitez pas à vous manifester auprès de l’Atelier citoyen ou directement auprès de Jean-Yves Busson, rédacteur de ces articles - jybusson@orange.fr - qui transmettra aux membres du collectif Loire Vienne Zéro nucléaire, cheville ouvrière de cette démarche citoyenne. Un contact pourra aussi s'établir avec le collège associatif de la CLI, Commission Locale d'Information de la centrale de Chinon, dont il fait partie.

 

[1] IRSN : Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire

[2] ARS : Agence Régionale de Santé

[3] Ce plutonium est un « cadeau » des gestionnaires de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux à la Loire, déversé à la suite d'un accident de fusion du cœur d'un réacteur en 1980. Le plus grave (et méconnu) accident nucléaire qu'à connu la France

[4] CLI : Commission Locale d'Information, une par installation nucléaire. Animée par les Conseils Départementaux, elles siègent une à deux fois par an via quatre collèges - Elus, syndicats, associations, personnes qualifiées

[5]Tous les résultats sont disponibles sur le site de l’ACRO

[6]Autorité de Sûreté Nucléaire ; Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire

[7]L'osmoseur est un dispositif permettant de produire de l'eau considérée comme pure selon le principe de l'osmose inverse. Il débarrasse l'eau de la majeure partie de ses solutés tels que les chlorures, les sulfates, les phosphates, etc. https://fr.wikipedia.org/wiki/Osmoseur

[8]A travers le Parlement de Loire, une démarche est en cours pour doter la Loire d'une personnalité juridique. http://polau.org/incubations/les-auditions-du-parlement-de-loire/

[9]Voir les travaux de Valérie Cabanès, notamment son engagement d'avocate pour amener la Cours Pénale Internationale à se doter de la compétence de jugement du crime d'écocide.

 
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17 janvier 2021 7 17 /01 /janvier /2021 13:05

Le Guide du Consommer local a été réactualisé en 2019. Il est toujours disponible auprès de l'Atelier citoyen sur demande à lateliercitoyen@gmail.com. Il pourrait être encore enrichi de nouvelles adresses car manger mieux et plus local est de plus en plus indispensable à notre santé et à notre société.

Edition 2019

Edition 2019

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17 janvier 2021 7 17 /01 /janvier /2021 11:52

L'AG de l'Atelier citoyen a d'habitude lieu en fin d'année mais n'a pu avoir lieu en 2020 compte tenu des contraintes sanitaires.

Après avoir remis cette rencontre plusieurs fois, nous envisageons de la réunir enfin le 28 juin à 20H. Il est encore compliqué de trouver une salle municipale aussi nous vous donnons rendez-vous

12 rue du Vieux Bourg à Saint Jean des Mauvrets. 

(ou accès par le jardin, rue St Almand , suivre le fléchage à partir du rond point) 
  L'AG aura lieu en extérieur pour respecter les distanciations mais un repli est prévu, apportez vos masques.
Nous pourrons faire le bilan de nos actions et  réflexions 
( bilan du Baromètre du Développement Durable, rucher partagé, tiers-lieux , biodiversité locale...) . Ce sera bien évidemment aussi l'occasion de discuter ensemble des projets que nous avons et aurez peut-être envie de mener avec nous !
Un verre de l'amitié sera servi à l'issue de l'AG.
En espérant vous compter parmi nous et au plaisir de vous retrouver,
L'équipe de l'Atelier Citoyen 
 
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17 janvier 2021 7 17 /01 /janvier /2021 11:14

Un nouvel atelier de construction d'objets à énergie solaire a été mis en place au printemps 2020 par Mickaël BERNARD, en jonglant avec les contraintes des confinements et des couvre-feux. Environ 8 participants ont ainsi pu construire en 1 ou plusieurs séances : fours solaires, fermé ou à parabole, séchoirs de fruits, herbes ou légumes. Ces objets étaient fabriqués avec du matériel de récupération et les outils mis en commun. Nous avons échangé sur les techniques les plus adéquates à mettre en oeuvre pour atteindre nos objectifs. Les ateliers se sont déroulés sur la journée et les repas partagés, le tout avec beaucoup d'enthousiasme ! Un grand merci à Mickaël pour son accueil et le partage, ses ressources en matériaux divers, ses qualités de pédagogue. 

Cet atelier n'est pas clos. Il reprendra dès les beaux jours pour profiter du travail en plein air. Il peut accueillir de nouvelles personnes, de nouvelles idées. Prenez contact avec l'atelier citoyen pour plus d'informations en écrivant à lateliercitoyen@gmail.com

Atelier Construction d'objets solairesAtelier Construction d'objets solaires
Atelier Construction d'objets solairesAtelier Construction d'objets solaires
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15 janvier 2021 5 15 /01 /janvier /2021 18:31
Le rucher partagé de l'Atelier citoyen fonctionne depuis 2018. C'est Eric Lagrenée qui nous initie, nous encourage...Le groupe comptabilise une douzaine de personnes à cette date. Depuis 2018, les premiers participants ont pris la responsabilité de leur propre ruche (voir plusieurs) mais nous continuons à échanger régulièrement et à nous réunir quand nous le pouvons pour le suivi de nos essaims, les traitements anti varroas, la récolte, des dégustations ou échanges de plantes mellifères... Nous espérons une bonne année apicole 2021, un temps de saison pour une miellée abondante et des visites de ruches avec abeilles actives et résistantes, couvain, essaims, …
Nous accueillons toutes les nouvelles personnes intéressées par cette activité. Envoyez-nous un mail à lateliercitoyen@gmail.com si vous souhaitez plus d'informations.
Pour cette saison hivernale, rien à faire au rucher. Il y fait trop froid ! Dès que la température avoisinera les 10° nous pourrons lutter contre le varroa Jacobsoni destructeur redoutable des larves. Nous attendons les premières belles après midi ensoleillées avec impatience !
Hors du rucher, le travail personnel ne manque pas : lectures, préparation et renouvellement du matériel, surveillance du nourrissement, etc...
La photo ci-dessous a été prise le 30 décembre 2020 sur un nid de frelons asiatiques que Eric venait de faire tomber : trois insectes vivants y logeaient : 2 mâles et une femelle peut être fécondée. La femelle au centre est nettement plus grosse. D’où l’utilité de détruire ces nids même en hiver. Eric est habilité officiellement et a détruit 35 nids cette saison. Seront-ils moins nombreux l’été prochain pour autant ? A suivre...

 

Quelques temps forts du rucher
Quelques temps forts du rucher
Quelques temps forts du rucher
Quelques temps forts du rucher
Quelques temps forts du rucher
Quelques temps forts du rucher
Quelques temps forts du rucher

Quelques temps forts du rucher

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15 janvier 2021 5 15 /01 /janvier /2021 17:41

Dans le cadre des activités de l’Atelier citoyen autour de l’eau, nous vous proposons de faire le point sur la pollution radioactive des eaux de la Loire et donc dans notre eau d’hygiène et de boisson.

Ce second article apporte quelques éléments sur ce que l'on sait de l'impact du tritium - hydrogène radioactif - sur les organismes vivants.

Deux points essentiels y sont abordés :

  • L'eau tritiée est le Cheval de Troie des radiations cancérogènes dans les cellules vivantes
  • La norme internationale de potabilité, fixée par l'OMS à 10000 Bq/litre, repose sur un postulat scientifique erroné qui conduit à minimiser le risque tritium

Ces articles sont rédigés par Jean-Yves Busson[0], avec l'appui des membres du Conseil d'Administration de l'Atelier citoyen.

Leur contenu repose sur les travaux conduits dans le cadre du collectif Loire Vienne Zéro nucléaire  - et de son observatoire citoyen des eaux du bassin de la Loire -  en partenariat avec le laboratoire ACRO (Association pour le contrôle de la radioactivité dans l'Ouest).

N'hésitez pas à transmettre et/ou à réagir via la messagerie de l'Atelier citoyen

Les impacts de l'hydrogène radioactif sur le vivant
 

Sous prétexte que sa désintégration émet une radiation de faible puissance, le tritium n’a pas fait l’objet de beaucoup d’études poussées. Mais les scientifiques sont de plus en plus nombreux à penser que le risque tritium a été sous-estimé.

Une donnée est avérée : la radiation du tritium est de courte portée – 5 à 7 microns, à comparer à la taille d'une cellule animale d'environ 20 microns – mais de forte énergie ionisante. Appliquée sur un noyau de cellule animale ou végétale, elle va endommager ou détruire le matériel chromosomique qu’il contient. Cette donnée relève d’expérimentation et ne peut pas être contestée.

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A partir de là, tout est une question de statistiques : quelle est la probabilité qu’une désintégration de tritium ait lieu à proximité immédiate d’un noyau ? Cette malchance va dépendre de différents facteurs, notamment,

· La dose, la concentration de contaminants dans l’eau

· la durée d’imprégnation

· le degré de pénétration dans les organismes

Pour les habitants ligériens en aval des 5 centrales nucléaires,

o    la dose varie entre 20 et 50 radiations par seconde et par litre au robinet (hors pic de pollution)

o    l’imprégnation est permanente, depuis 50 ans, avec une augmentation récente liée à l'usage accru du bore comme régulateur de la réaction nucléaire

o    le taux de pénétration de l’eau tritiée dans les cellules des organismes est supposée de 100%. La molécule d'eau radioactive circule partout comme l'eau pure et il n’y a rien qui permette d'affirmer qu’elle épargne certaines parties du corps.

Bienvenue dans la grande loterie des agents mutagènes, avec plusieurs tirages possibles, de probabilités inégales :

 

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-      Cas 1 - La cellule abîmée ne se reproduit pas, elle meurt

-      Cas 2 - La cellule abîmée se reproduit de façon tumorale mais est précocement détruite par le système immunitaire de l’organisme

-      Cas 3 - La cellule produit une tumeur qui passe au travers des mailles du filet immunitaire et évolue en cancer

C'est le taux d'occurrence du cas 3 qu’il faudrait connaître.

Une chance pour les pollueurs : le fait que l’eau tritiée circule partout dans l’organisme rend l’étude de son impact très difficile et rend ces cancers pratiquement intraçables.

Le caractère invisible, inodore et sans saveur de cette pollution constitue un aspect important de sa minoration, de son acceptation par les habitants.

Imaginez la situation suivante : si vous tiriez un litre d’eau au robinet, dans une bouteille transparente et que, durant la nuit, vous voyiez 30 à 40 luminescences fluorescentes par seconde, quelle serait votre réaction ? Quand bien même on vous affirmerait que ces luminescences sont sans danger, est-ce que vous boiriez cette eau avec la même confiance ?

L’être humain est un animal avant tout visuel. Il n’est qu’à voir le tollé provoqué en 2019 dans l’agglomération angevine par de l’eau du robinet légèrement jaune, mais saine, lors d’un test des réserves de secours au niveau de l’usine d’eau potable. Il y a eu de nombreux cas de gastroentérites… par pur effet nocebo !

En se basant sur le seul aspect de la faible portée de pénétration de la radiation tritium, l’OMS[1] a défini une limite de potabilité à 10 000 Bq/litre[2] ! Toutes les administrations du monde confrontées au risque tritium s’abritent derrière cette norme, cet arbre qui veut cacher la forêt.

La norme des 10000 Bq/l est inepte car basée sur un postulat expérimental faux, issu des observations d'irradiations d'êtres vivants. Elle ne tient pas compte du fait que l'eau tritiée véhicule la radioactivité au plus près du matériel génétique, au sein même des cellules.

Au vu des avancées de recherche sur l’effet des cancérogènes par une imprégnation prolongée à faible dose, il est probable que dans un avenir proche, cette norme sera dénoncée pour son caractère minimiseur des risques liés au tritium.

Via ce lien,

https://www.lemediatv.fr/emissions/2020/centrale-nucleaire-du-tricastin-le-rapport-glacant-commande-par-greenpeace-C9sGdwJrSYW7-f0RAQKjMg

une interview à ce sujet, de Bruno Chareyron, directeur de la CRIIRAD[3], ingénieur en physique nucléaire. Il y dit clairement : « En matière d’exposition à la radioactivité, il n’y a pas de seuil d’innocuité ».

Également de Bruno Chareyron, en pièce jointe : dans un article du Courrier de l'Ouest du 12 décembre 2020, il répond aux questions du journaliste Nicolas Thellier. Il explique ce mécanisme des faibles doses et met en cause la norme de 10 000 Bq/l dont l'origine remonte aux études post-Hiroshima au milieu du 20ème siècle.

Il est important de noter que l’ACRO et la CRIIRAD ne sont pas des organisations anti-nucléaires. Ce sont des associations indépendantes dans lesquelles travaillent des scientifiques hautement qualifiés et dont le pouvoir d’agir et la liberté de parole sont garantis par le soutien – financier notamment – que nous, citoyens, leur apportons.

Merci pour votre attention sur un sujet parfois ardu, qui fait pour certain·e·s appel à de lointains souvenirs en classe de physique-bio-chimie au lycée !

Cet effort de compréhension est important, dans l'exercice d'une citoyenneté éveillée et critique :)

Très bientôt, un troisième volet consacré justement aux mobilisations citoyennes, qui apportent la preuve de l'insuffisance des dispositifs de contrôle de cette pollution radioactive et questionnent la posture de l'autruche adoptée par les pouvoirs publics, et notamment par nos élus locaux.


 [0] JY Busson est membre de la CLI - Commission Locale d'Information - de la centrale de Chinon (collège associatif) ; membre du réseau citoyen de surveillance de la radioactivité dans le bassin de la Loire (coordination) du collectif Loire Vienne Zéro nucléaire

[1]OMS : Organisation Mondiale de la Santé

[2]Sous la houlette de l’AIEA, agence internationale à l’énergie atomique. L’utilisation des mots clés « liens OMS AIEA » dans un moteur de recherche apporte des données fiables concernant l’assujettissement de l'une à l'autre.

[3]CRIIRAD : Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité. C’est l’autre acteur scientifique indépendant né après Tchernobyl, avec l'ACRO

 
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15 janvier 2021 5 15 /01 /janvier /2021 17:27

Dans le cadre des activités de l’Atelier citoyen autour de l’eau, nous vous proposons de faire le point sur la pollution radioactive des eaux de la Loire et donc dans notre eau d’hygiène et de boisson.

Qu'a-t-on appris depuis le 15 septembre 2018, date à laquelle l'Atelier citoyen s'était associé à un événement sur les pollutions invisibles du fleuve ?

Nous vous proposons trois articles pour aborder trois thématiques :

1 – le tritium dans l'eau potable, réalité ou fausse rumeur ?

2 – L’impact sur le vivant

3 – Des citoyens en action

Ces articles sont rédigés par Jean-Yves Busson1, avec l'appui des membres du Conseil d'Administration de l'Atelier citoyen

De la radioactivité dans l’eau du robinet en Maine et Loire : réalité ou fausse rumeur ?

La réponse est sans ambiguïté : c’est une réalité quotidienne pour les habitants ligériens, et en particulier pour les angevins et les nantais, en aval des 5 centrales installées sur la Loire et la Vienne.

C’est un collectif de citoyens militants qui, avec l’aide de leur partenaire scientifique – l’ACRO, association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest – ont, en 2018, porté à connaissance du public cette problématique connue depuis longtemps d’un petit nombre mais depuis longtemps dissimulée aux autres.

Les résultats de trois ans de travail de cet observatoire prouvent,

  • La quasi-permanence d’une activité radiologique, tout au long de l’année, au fil des largages –rejets autorisés – de polluants par l’une ou l’autre des 5 usines. Ceci dans les eaux de rivière et, en conséquence, dans le réseau potable

  • L’observation, inexpliquée, de pics de pollution, qui prennent en défaut les modèles théoriques de dilution des effluents par les centrales

De quelle radioactivité parle-t-on ?

Il s’agit de carbone 14 et surtout d’hydrogène radioactif ou tritium, qui à lui seul représente 99,8% de la radioactivité rejetée.

L’activité radiologique se mesure en Becquerel : 1Bq = une désintégration - donc une radiation associée - par seconde.

Le rejet annuel de tritium se monte à 250.000 milliards de Becquerels en Loire et Vienne2.

Pour le diluer à 25 Bq/litre3, il faut disposer de 10 milliards de m3 d’eau de rivière !

Par exemple, en janvier 2019, les quatre centrales sur la Loire ont totalisé 74 jours de rejets, ce qui signifie que, en moyenne, chaque jour deux à trois centrales sur quatre rejettent du tritium.

 

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Toujours en janvier 2019, Civaux a rejeté tous les jours

Parfois l'eau manque : En été, la centrale de Civaux doit « retenir » ses rejets jusqu’aux pluies d’automne, du fait du trop faible débit estival de la Vienne.

Cartographie ACRO 2020 : localisation des 5 centrales nucléaires du bassin

https://www.acro.eu.org/wp-content/uploads/2019/08/RAPPORT_LoireVIENNE_2019.pdf

D’où vient cette radioactivité ?

Elle ne résulte en aucun cas d’une erreur, d’une anomalie, d’un dysfonctionnement : le tritium est un déchet incontournable, issu de l’activité normale des centrales nucléaires et qui ne peut pas être filtré : le rejet dans l’environnement – atmosphère et eau – est la seule solution (hormis le stockage qui n'a pas été envisagé).

Chaque centrale dispose de plusieurs réservoirs de 500 à 700 m3 qui reçoivent des « jus » concentrés : Par exemple sur le mois de janvier 2017, les 7 000m3 rejetés par Civaux avaient une activité tritium de 1 million de Bq/l.

Le largage d’un réservoir se fait dans le canal de sortie des eaux de refroidissement des réacteurs. Le tout sort dans le fleuve – à 1000 ? 4000 ? 8000 Bq/l ? – au niveau de la « clarinette », un tuyau d’égout percé de trous.

 

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Ci-dessus, une observation attentive permet de distinguer les 11 trous de la clarinette (égout) de la centrale de Chinon, 200 m en amont du pont

Qu’est-ce que le tritium ?

L’hydrogène normal, lors des réactions nucléaires, reçoit deux neutrons et devient du tritium, de l’hydrogène radioactif. C’est la première forme, gazeuse, hypervolatile. Sa production est très liée à l'utilisation de bore, qui permet de ralentir la réaction nucléaire, donc de réguler à la baisse l'activité d'un réacteur.

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En milieu liquide, ces hydrogènes radioactifs vont prendre la place des 2 hydrogènes normaux dans la molécule d’eau H2O : on a alors une molécule d’eau tritiée T2O qui est STABLE dans le temps. Le rejet en Loire par les centrales nucléaires est essentiellement sous forme d’eau tritiée.

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Quand elle est ingérée par un organisme vivant, composé lui-même de 75 à 95% d’eau, cette eau tritiée va agir comme un vecteur pour propager la radioactivité au cœur même des cellules de cet organisme.

Une partie va ressortir par la sueur et les urines.

Une partie va être utilisée, comme une molécule d’eau normale, pour des constructions métaboliques telles que la fabrication de sucres, de graisses, de protéines. On parle alors de tritium organiquement lié – TOL – qui va rentrer dans la chaîne alimentaire – micro-organismes, végétaux, animaux aquatiques,... - et peut s’installer durablement dans les tissus vivants.

La période biologique – durée moyenne de présence dans l’organisme – se mesure en,

Tritium gazeux :

secondes

Eau tritiée :

jours, semaines

TOL :

mois, années

 

Ci dessous, un extrait d'une carte produite par l'ACRO en juillet 2019, qui valorise les données du ministère de la Santé, et visualise les communes dont l'eau potable est impactée par une contamination au tritium. Disponible sur leur site, http://www.acro.eu.org/carteeaupotable/index.html#6/46.740/5.383

 

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Le Maine et Loire apparaît clairement comme un des départements les plus fortement concernés. 40% des communes du département présentent des valeurs significatives en tritium

Dans les prochains jours, nous vous proposons un article sur faisant un point sur ce qu'on sait de l'effet du tritium sur les organismes vivants, sur fonds de polémique au sujet des normes de potabilité de l'eau polluée par ce radioélément.

1  Membre de la CLI, Commission Locale d'Information de la centrale de Chinon, collège associatif ; membre du réseau citoyen de surveillance de la radioactivité dans le bassin de la Loire (coordination)

2  Données cumulées à partir des ARPE – autorisations de rejets et de prélèvements d'eau - délivrée à EDf par l'Autorité de sûreté nucléaire

3  25 Bq/litre est une teneur courante à votre robinet

 

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